
La charge mentale, c’est le poids que porte, dans un couple, celle ou celui qui « doit penser à tout ».
Certes l’autre veut bien aider, mais il faut lui faire penser à le faire.
Ce qui crée un trop-plein de « je dois penser à faire cela », forcément stressant et ne permettant pas toujours d’avoir des nuits réparatrices.
C’est d’autant plus vrai dans l’entrepreneuriat.
Le truc est que l’entrepreneur a 1000 choses à penser, en permanence, en plus de ses actions opérationnelles et sa vision:
- s’inquiéter du plaisir pris au quotidien par les équipes dans leur taf
- s’assurer qu’on a bien été payé
- surveiller le recrutement, sourcer les bons candidats
- en permanence douter des valeurs dans l’entreprise
- savoir quelles tracasseries administratives on peut ou pas oublier
- dire telle ou telle chose à tel ou tel collaborateur (ou ne pas le dire)
- avoir à cœur d’apprendre et de transmettre les apprentissages chaque jour
- tester de nouvelles choses à petite échelle
- acheter le papier toilette
- anticiper où l’on fera les prochaines sorties d’équipe
- faire sa communication sur les réseaux sociaux
- écrire un article de blog
- sentir quand c’est nécessaire d’aller faire la fête pour relâcher la pression
- comprendre qu’on a trop tiré sur la corde et qu’il faut accorder un peu plus de temps pour sa vie perso, et le sport…
- savoir si on aura de quoi boucler le mois / le trimestre / l’année
- savoir si on pourra raconter une belle histoire de croissance
- faire les efforts nécessaires pour que son entreprise vive bien

Je suis sûr que parmi vous nombreuses et nombreux sont les entrepreneurs qui parfois se sentent un peu débordés par toutes ces choses.
Pas tant parce qu’il y a trop à faire dans une journée, mais plutôt car on est assez seul à la barre de nos entreprises et que même les « petits trucs » il faut y penser.
Et ça c’est une bonne charge mentale…
Si toi aussi tu ressens ça, hésite pas à rejoindre ma page Facebook, j’essaie de partager mon savoir, et de créer une communauté d’entrepreneurs qui peuvent apprendre les uns des autres.
